Le kiboutz Re'im, violemment frappé lors des massacres du 7 octobre, accueille à nouveau ses habitants. Grâce au travail de l’organisme Tkumah, chargé de la réhabilitation des localités touchées, la reconstruction du site a permis aux familles de réintégrer leur foyer.
Le chiffre est marquant : sur les 200 familles qui composaient la communauté avant l’attaque, plus de 180 ont déjà fait leur retour. Ce taux de retour supérieur à 90 % illustre une résilience remarquable et un profond attachement à la terre.
Mais un autre chiffre attire l’attention : dix nouvelles familles, extérieures au kiboutz, figurent sur liste d’attente, prêtes à s’installer dès qu’un logement se libère. Ce regain d’attractivité, inédit pour une localité durement frappée, témoigne d’un nouvel élan porté par la reconstruction. Le seul obstacle à leur arrivée reste le manque de logements disponibles.
Ce phénomène est perçu par beaucoup comme un signe fort d’enracinement et de confiance dans l’avenir, dans une région encore marquée par le traumatisme. À Re'im, la reconstruction ne se limite pas à rebâtir des maisons : elle attire de nouveaux espoirs.