Voici les principales demandes du Hamas qui seront au cœur des négociations à Doha, menées sous médiation qatarie et égyptienne, qui visent à parvenir à un accord de cessez-le-feu et à la libération d'otages vivants et morts :
Acheminement quotidien de 400 à 600 camions d’aide humanitaire transportant nourriture, médicaments, carburant, tentes, logements provisoires et matériaux de reconstruction pour les infrastructures civiles essentielles comme les hôpitaux, les boulangeries et les stations de pompage d’eau.
Distribution exclusive de cette aide par les agences de l’ONU et des organisations internationales reconnues, à l’exclusion de la Gaza Humanitarian Foundation -GHF- et par plusieurs points d’accès répartis dans Gaza.
Réouverture immédiate et dans les deux sens du passage de Rafah, afin de permettre l’évacuation de plus de 20 000 blessés et malades pour des soins à l’étranger et d’acheminer des stocks humanitaires actuellement bloqués en Égypte.
Mise en place de mécanismes clairs et de calendriers précis pour un retrait progressif de Tsahal de l’ensemble de la bande de Gaza, y compris du corridor de Philadelphie, jusqu’aux lignes d’avant-guerre.
Garanties contre la reprise des hostilités pendant toute la durée des négociations, qui doivent ouvrir la voie à des pourparlers indirects en vue d’un cessez-le-feu permanent.
Israël, pour sa part, a déjà fait savoir qu’un retrait total de ses troupes ou une levée complète du blocus étaient inacceptables dans les conditions actuelles. Les médiateurs égyptiens et qataris tenteront de rapprocher les positions lors de discussions indirectes, menées dans des pièces séparées, selon le schéma habituel de ces pourparlers.