Âgé de 81 ans, Waters a accusé le Parlement britannique d’être « corrompu par une puissance étrangère meurtrière », appelant ses partisans à se mobiliser : « Levez-vous, le moment est venu », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
Il a qualifié la décision du gouvernement britannique, dirigé par Sir Keir Starmer, de classer « Palestine Action » comme organisation terroriste de « trahison de la justice et de la démocratie », tout en accusant Israël d’en être à l’origine.
L’organisation caritative britannique Campaign Against Antisemitism -CAA- a annoncé préparer une action judiciaire contre le musicien. Son porte-parole a rappelé que selon l’article 12 du Terrorism Act de 2000, le soutien public à un groupe interdit constitue une infraction pénale. « Si les autorités ne réagissent pas, nous sommes prêts à engager des poursuites privées », a-t-il déclaré.
Vendredi, la Cour suprême britannique a rejeté l’appel de « Palestine Action », qui contestait son interdiction. Sa cofondatrice, Huda Ammori, a échoué à faire suspendre temporairement le classement du mouvement comme organisation terroriste.
Depuis cette interdiction, toute adhésion ou soutien public au groupe est passible de peines pouvant aller jusqu’à 14 ans de prison.
Interrogé récemment par le journal allemand Berliner Zeitung, Roger Waters a nié être antisémite, dénonçant sur X une campagne de diffamation orchestrée par « le lobby israélien » contre lui : « Je ne suis pas antisémite, je ne l’ai jamais été et je ne le serai jamais. »