Le refus d’entrée opposé à 150 enfants israéliens dans un parc de loisirs des Pyrénées-Orientales continue de susciter une vive indignation. Si les faits sont désormais connus et qu’une enquête est ouverte pour discrimination religieuse, c’est la réaction des institutions juives qui domine le débat.
Le président du Crif, Yonathan Arfi, a condamné avec fermeté « un acte de haine inacceptable, d’autant plus qu’il vise des enfants », ajoutant : « La République doit répondre par une sanction exemplaire. » Pour lui, l’affaire dépasse le cadre d’un incident isolé et met en lumière l’urgence d’une réponse judiciaire et politique forte, dans un contexte de recrudescence des actes antisémites en France.
Le Crif rappelle que ces enfants israéliens ont été visés non pas pour ce qu’ils faisaient, mais pour ce qu’ils étaient – juifs et israéliens. « C’est à la République de démontrer que de tels comportements ne resteront pas impunis », insiste Yonathan Arfi, soulignant que l’affaire doit servir de signal : la haine antisémite ne saurait avoir sa place dans l’espace public français.
Escortés vers un autre site touristique par les forces de l’ordre, les jeunes Israéliens n’ont heureusement pas subi d’autres incidents. Mais pour le Crif, l’essentiel est ailleurs : la justice doit désormais trancher rapidement et de manière exemplaire afin de rétablir la confiance et de montrer que l’État protège ses enfants juifs.