Representatives of the Arab Joint List party at the election committee meeting where political parties running for a spot in the upcoming Israeli elections, arrive to present the party list for the September 2019 elections, at the Knesset, the Israeli parliament in Jerusalem, on August 1, 2019. Photo by Noam Revkin Fenton/Flash90 *** Local Caption *** ???? ??????\n?????\n???? ???????\n???? \n????\n??????\n??????\n?????? ???????\n?????
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Selon une étude réalisée après les élections, il s'avère que de nombreux électeurs juifs ont voté pour la Liste arabe unifiée. Dans certaines villes à majorité de gauche, le nombre de Juifs ayant voté pour cette liste a carrément doublé, passant à plus de vingt-mille au total. Il s'agit de ville telles que Guivataïm, Herzliya ou Raanana.
La majorité des Juifs ayant voté pour la liste arabe est composée d'électeurs du parti d'extrême gauche Meretz qui étaient opposés à l'union de leur parti avec le Parti travailliste et Gesher d'Orly Lévy-Abecassis. Les personnes qui ont accepté de s'exprimer sur leur vote indiquent qu'elles ont voulu "montrer leur solidarité avec les Palestiniens". D'autres ont voté pour la Liste arabe parce que "les médias exagèrent en la présentant comme extrémiste ou radicale" ou encore parce que le Parti travailliste et Bleu-Blanc ont collaboré avec la droite pour tenter d'invalider Hiba Yizbaq (partisane des terroristes).
Ce vote est aussi la résultante de la campagne menée par la Liste arabe dans des grandes villes du centre du pays, sentant que la gauche idéologique israélienne est en chute libre et qu'il y avait là un réservoir de voix. Le président de la Liste arabe, Ayman Oudeh ne l'a pas caché en déclarant après les résultats que son parti représente désormais la principale force d'opposition de gauche en Israël et a appelé à une "union entre Juifs et Arabes changer radicalement le visage de l'Etat d'Israël", autrement dit supprimer son caractère juif.