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Sur un plateau de télévision, l'ancienne présidente du parti Meretz a montré avec brio son sens aigu de la démocratie à géométrie variable. Elle a justifié la violence des manifestations en disant que "la manière rapace d'agir du Premier ministre (sic) ne peut plus être contrée par une attitude d'apaisement". Elle a appelé la population à "faire la guerre" au Premier ministre Binyamin Netanyahou jusqu'à ce qu'il parte, "puisqu'il pense qu'il peut faire la guerre à ses citoyens" (sic). Et lorsque son interlocuteur le journaliste Kobi Arieli s'est risqué à lui dire qu'il y avait des élections pour cela, elle lui a répondu : "Il y a eu des élections et on a vu ce que cela a donné"...