Demonstrators protest against Israeli prime minister Benjamin Netanyahu outside Prime Minister official residence in Jerusalem on July 21, 2020. Photo by Olivier Fitoussi/Flash90 *** Local Caption *** ?????\n???????\n?????\n?????
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"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres", un dicton qu'ont oublié ceux qui manifestent bruyamment depuis plusieurs semaines devant la résidence du Premier ministre à Jérusalem, presque chaque jour et jusqu'à des heures indues.
Après plusieurs plaintes rejetées par la justice, un groupe d'habitants du quartier de Rehavia a saisi la Cour suprême pour exiger que la loi soit respectée par ceux qui prétendent la défendre avec tant d'enthousiasme. Les plaignants font part de leur ras-le-bol face aux nuisances que leur causent ces manifestations qui selon eux dérogent largement des limites autorisées par la loi. Leurs avocats rejettent catégoriquement les allégations des représentants des manifestants, en l'occurrence le Mouvementent pour la Probité du pouvoir, qui affirment que les manifestations se déroulent dans le strict respect de la loi et des consignes de la police. Ces habitants au contraire témoignent que les bruits sont perceptibles jusque tard dans la nuit et dès très tôt le matin et que leur sommeil est perturbé depuis de semaines. Une habitante a exprimé son indignation du fait qu'il ne lui a pas été laissé l'occasion d'exprimer sa souffrance devant les juges.
L'avocat Tomer Naor, le mal nommé, qui représente le Mouvementent pour la Probité du pouvoir, a insisté sur le droit de manifester et la liberté d'expression qui sont *des valeurs suprêmes", oubliant qu'aucun droit ne peut être absolu et qu'en l'occurrence ce droit est aveuglément soutenu par ceux qui en d'autres occasions le décriaient et appelaient à le limiter.
Tout dépend apparemment de la personne visée par les manifestations.