Demonstrators protest against Israeli prime minister Benjamin Netanyahu outside the prime minister's residence in Jerusalem on August 22, 2020. Photo by Olivier Fitoussi/Flash90 *** Local Caption *** ?????\n???????\n?????\n?????\n????
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Le Parquet - dont il faut rappeler qu'il est actuellement dirigé par le conseiller juridique du gouvernement Avihaï Mandelblit au mépris des règles démocratiques- a pris mercredi une décision incompréhensible : il a réduit les prérogatives de la police face aux manifestants anarchistes en autorisant le blocage d'axes routiers !
Au Likoud, la réaction est très violente : "Dans une décision scandaleuse et sans précédent, le Parquet a autorisé les manifestants de gauche à bloquer des rues et ignorer les consignes de la police. Dans une période où l'unité est de mise, le 'parti' du conseiller juridique et du Parquet encourage l'anarchie, et au diable le pays, uniquement à cause de l'obsession contre le Premier ministre Binyamin Netanyahou. Le droit de manifester n'inclut pas le droit de bloquer des rues ou des routes, de freiner des ambulances ou des camions de pompiers ou d'enfreindre toutes les consignes du Corona. Ce n'est pas à cela que doivent ressembler l'Etat de droit et la démocratie mais c'est à cela que ressemble l'anarchie. Apparemment, tout est 'cacher' dès lors que l'on veut faire tomber le Premier ministre Binyamin Netanyahou. En autorisant ainsi la violation de la loi, comment exiger ensuite d'autres populations de respecter la loi et les consignes sanitaires!"
Le Likoud établit aussi une comparaison avec les manifestations qui eurent lieu en 1993 près de la résidence du Premier ministre Itshak Rabin, contre les Accords d'Oslo, et où la Cour suprême avait ordonné à la police de réduire au maximum les troubles à l'ordre public dans l'espace et le temps. De nombreux manifestants avaient été arrêtés et emprisonnés. A l'époque, le Procureur de l'Etat Meny Mazouz (actuellement juge à la Cour suprême) avait même appelé à "jeter les manifestants en prison pour 20 ans".
La fin du communiqué du Likoud résume parfaitement la situation que vit le pays sur le plan judiciaire : "Au nom de l'Etat de droit, le Parquet piétine l'Etat de droit et l'ordre public dans le but de provoquer un coup d'Etat". Tout comme au nom de la démocratie, il piétine la démocratie.