Dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal, Jared Kushner, qui fut l'émissaire spécial du président Trump pour le Moyen-Orient, rompt son silence et confie son sentiment sur la nouvelle politique américaine au Moyen-Orient, notamment face à l'Iran.

Il se félicite d'abord de l'acquis de l'Administration Trump avec la signature des Accords d'Abraham qui "ont brisé le paradigme selon lequel il faudrait d'abord résoudre le conflit israélo-palestinien avant d'avancer vers une paix israélo-arabe". Jared Kushner énumère ensuite les importants avantages économiques qu'entraînent ces accords.

L'ancien émissaire note ensuite que les accords signés entre Israël et les différents pays musulmans ont provoqué un profond changement dans la situation diplomatique de la région.

Mais le coeur de sa tribune se réfère à l'Iran et plus précisément à l'accord et à ce qui se passe depuis l'entrée en fonction de Joe Biden. Et contrairement aux impressions immédiates, le gendre de Donald Trump estime que l'Administration Biden jouit aujourd'hui d'au-moins un "avantage" sur la précédente équipe : ses déclarations d'intentions et la patience démontrée jusqu'à présent face à Téhéran sont en train de dévoiler le bluff et la duplicité des Iraniens. Il poursuit en expliquant que les sanctions imposées par l'Administration Trump peuvent servir aujourd'hui l'équipe Biden pour entamer des pourparlers en position de force avec des moyen de pression mais pour cela il exhorte le gouvernement américain à ne pas céder face au chantage iranien et à exiger un accord amélioré et plus sévère qui empêchera définitivement l'Iran de se doter de l'arme nucléaire mais aussi d'armer ses organisations satellites en-dehors de l'Iran.

Il affirme enfin que la neutralisation du danger iranien permettra aux pays de la région de réduire leur budget militaire au bénéfice du bien-être de leurs populations.

Il conclut en estimant que grâce aux acquis de la politique de Donald Trump dans la région, l'Administration Biden a en main tout ce dont elle a besoin pour mettre à profit tout le potentiel positif qui est enfoui au Moyen-Orient.

Photo Amos Ben Gershom / GPO