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Alors que se multiplient les appels à la pudeur, à la dignité, à la solidarité, au recueillement et à l’unité, certains hommes politiques sans scrupules n’ont même pas attendu la fin des enterrements des malheureuses victimes pour se servir de ce drame national à de viles fins politiciennes, au jour même de la journée de deuil national décrétée par le Premier ministre.
C’est le cas de Yaïr Golan (Meretz) qui a écrit dimanche matin sur son compte Twitter : « Les rabbins ne peuvent pas diriger le pays. Les rabbins ne sont pas capables de se préoccuper de la santé publique. Les rabbins ne sont pas à mêmes de se soucier de la sûreté de la population. Les rabbins ne peuvent pas être responsables de l’éducation de la population et de sa formation à la vie réelle de Torah et de travail. La conclusion est qu’il faut une séparation de la religion et de l’Etat et donc un gouvernement sans partis orthodoxes ».
Ce post lui a valu une cinglante réaction de Yehouda Wald, directeur-général du parti Hatziyonout Hadatit a lui-aussi réagi : « C’est à chaque fois stupéfiant ! La différence abyssale entre l’amour gratuit et la solidarité d’un côté et la haine gratuite et la stupidité dont peut faire preuve cet homme ».
Nir Orbach (Yamina) a également réagi : « C’est le moment de resserrer les rangs et non pas de boycotter. C’est une journée d’unité et non pas d’accusations. Il faut un examen de conscience collectif mais sans généralisations. Ce n’est pas le moment de ‘déceler des processus’ » (en référence à son discours tristement célèbre à Yom Hashoah en 2016 où, comme chef d’état-major adjoint de Tsahal, il avait affirmé que la société israélienne commençait à ressembler à celle de l’Allemagne des années 1930).