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La commission ministérielle de législation va discuter lundi de la proposition d'extension de la loi contre le racisme. C'est le député Itamar Ben-Gvir (Hatziyonout Hadtit) qui est à l'origine de ce texte qui entend rajouter aux cas de racisme "classique" les insultes, moqueries, humiliations ou expressions de haine envers des populations selon des critères religieux, communautaires ou de lieu de résidence. Le texte a été signé par des députés du Likoud, de Shass, Yahadout Hatorah et de Hatziyonout Hadatit.
Le député souhaite notamment inclure les expressions racistes envers les orthodoxes, les Juifs d'origine orientale, de Russie ou d'Ethiopie, ou encore des Juifs qui habitent en Judée-Samarie. Itamar Ben-Gvir rappelle que des personnalités politiques, des journalistes, des artistes ou des universitaires emploient des termes extrêmement offensants envers ces populations sans que cela n'ait de suite judiciaire. Le député rappelle notamment la phrase odieuse prononcée par Avigdor Lieberman appelant à mettre Binyamin Netanyahou et les orthodoxes dans une brouette et les jeter dans la première benne à ordures.
Itamar Ben-Gvir souligne aussi que la loi actuellement en vigueur profite essentiellement aux Arabes et beaucoup moins aux Juifs.
Si le texte est validé par la commission ministérielle de législation, la formulation "racisme à base nationale-ethnique" sera remplacée par celle "national-ethnique, communautaire, religieuse ou lieu de résidence".