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Après le premier round des nouveaux pourparlers de Vienne entre l'Iran et les puissances signataires, les Etats-Unis montrent clairement leur insatisfaction. Un haut responsable du State Department n'est pas allé par quatre chemins et a déclaré : "L'Iran continue d'accélérer de manière provocante le rythme de son programme nucléaire, au point que même la Chine et la Russie sont aujourd'hui stupéfaites par le manque de volonté de concessions de la part de l'Iran". Le State Department reconnaît aujourd'hui que l'Iran refuse aujourd'hui des concessions qu'il avait acceptées lors des sessions précédentes, et il a même augmenté ses exigences. Mais cette analyse pertinente ne reste qu'au niveau théorique puisque les Etats-Unis de Joe Biden ne montrent jusqu'à présent aucun signe d'aller plus loin que leurs constatations et leurs "avertissements".
Du côté iranien, on a compris à qui on a affaire et on maintient la barre très haut. Un haut responsable du régime a déclaré : "Le refus des Etats-Unis de lever toutes les sanctions est l'obstacle principal aux efforts de ressusciter l'accord de 2015. Nous pensons qu'un accord sera possible dès que les Etats-Unis cesseront d'exercer des pressions et si les partenaires européens montreront une souplesse maximale et une volonté politique d'avancer".