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Dans la conférence qu'il a donnée dimanche soir, le Premier ministre a évoqué la récente rencontre entre son ministre de la Défense Benny Gantz et le chef de l'Autorité Palestinienne. Depuis cinq jours, il ne s'était pas exprimé sur cette question, laissant la place aux spéculations quant à son autorité sur ce qui se passe dans son gouvernement : était-il au courant du moment de la rencontre ou connaissait-il juste l'intention du ministre? Etait-il d'accord ou non avec cette rencontre ? Et s'il ne l'était pas, a-t-il ou non tenté d'interdire à Benny Gantz d'accueillir à son domicile le chef terroriste ?
Dimanche soir, le Premier ministre a confié que cette rencontre s'était effectuée "avec son aval total" et a rajouté : "Le ministre de la Défense m'avait annoncé son intention mais je n'ai pas trouvé lieu de lui interdire". Naftali Benett a ensuite reconnu "qu'il y a des positions très différentes au sein du gouvernement" et que "cela fait partie de la vie". Le Premier ministre a lui-aussi voulu minimiser l'importance de cette rencontre face aux critiques sur un retour rampant d'un processus politique avec l'AP sous pressions américaines : "Le ministre de la Défense est responsable de la sécurité en Judée-Samarie et il dispose d'outils légitimes pour cela, comme ce genre de rencontre qui s'est concentrée sur des questions sécuritaires et économiques et non politiques".
Le Premier ministre a conclu ce volet en rappelant que personnellement il n'a aucune intention de rencontrer Abou Mazen.