Dery a expliqué qu'il a préféré aller vers une accord de plaidoyer "afin de ne pas subir encore pendant des années ce qu'il a subi durant ces six dernières années" et a confié que la plus lourde sanction pour lui est de devoir quitter la Knesset. Il a rappelé les paroles du conseiller juridique du gouvernement Avihaï Mandelblit qui disait à propos de son dossier "que la montagne avait accouché d'une mini-souris". Pourtant, le conseiller juridique a exigé son départ de la Knesset dans le cadre de l'accord de plaidoyer. L'ancien député a également évoqué ce que sa famille a subi durant ces six ans de "torture judiciaire" et les accusations envers son épouse quant à des détournements de fonds d'associations caritatives qu'elle dirige, accusations qui se sont révélées fausses.
Quant à l'avenir, Arié Dery a assuré qu'il continuera à diriger le parti Shass et qu'il se présentera aux prochaines élections. Il a promis qu'il redeviendra un jour ministre.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90