Dans une interview donnée au quotidien ''Israël Hayom", il analyse la situation en Ukraine au regard de l'attitude d'Israël en particulier et du monde occidental en général.
S'il s'agit uniquement de se comparer à Netanyahou comme celui qui ''peut parler à Poutine'', Israël paiera un lourd tribut
Pour Sharansky, Israël a eu tort de ne pas se positionner clairement dès le début du conflit d'un point de vue moral mais aussi stratégique: ''L'Ukraine va être appelée à jouer un rôle majeur dans l'équilibre des forces mondiales, il aurait mieux valu qu'elle se souvienne d'Israël comme d'un pays qui s'est tenu à ses côtés. Comment est-ce possible que les Ukrainiens nous supplient de leur envoyer des hôpitaux de campagne, qu'Israël fait des promesses à tout va pendant une semaine entière pour qu'à la fin, le ministre des Finances prétende qu'il n'y a pas de budget?''
Sharansky se souvient comment avec Netanyahou, ils ont réussi à convaincre les Ukrainiens de ne pas livrer de centrifugeuses aux Iraniens. ''Ils ont accepté, les Russes non''.
Concernant la démarche diplomatique de Bennett, Sharansky est dubitatif : ''J'espère vraiment qu'il sait quelque chose que je ne sais pas et qu'il remplit un rôle positif. Sinon, s'il s'agit uniquement de se comparer à Netanyahou comme celui qui ''peut parler à Poutine'', Israël paiera un lourd tribut''.
J'ai appris dans les prisons soviétiques que celui qui domine est celui qui est prêt à frapper à tout moment et même à tuer