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Depuis la prestation de serment du gouvernement Bennett-Lapid, l’opposition boycotte certaines commissions parlementaires au motif que celles-ci ne sont pas composées de manière à refléter la répartition des mandats au sein de la Knesset. Parmi ces commissions, celle de l’alya et de l’intégration, dirigée par le parti Shass ne s’est pas encore réunie une seule fois. Au début du conflit en Ukraine, le président de la Knesset, Micky Lévy, avait demandé sa réunion pour gérer l’arrivée de milliers d’olim depuis les zones de guerre.
En l’absence de commission, la Knesset ne pouvait pas superviser l’alya d’Ukraine et la situation des olim. Afin de contourner le boycott de l’opposition, Micky Lévy avait créé au mois de mars dernier, une commission alternative d’intégration, qui était une sous-commission pour les bénéficiaires de la loi du Retour et du lien avec la Diaspora au sein de la commission des Lois. Le président de celle-ci, le député Guilad Kariv (Avoda) avait annoncé qu’à la tête de cette sous-commission serait nommé le député francophone, Yomtov Kalfon (Yamina). Ce dernier avait entrepris plusieurs travaux au sein de cette structure, dans le but de promouvoir le sujet de l'alya et l'intégration qui fait partie de ses chevaux de bataille.
Or, Kalfon a été évincé de la Knesset par le Premier ministre Bennett pour y faire revenir Matan Kahana, jusqu'alors ministre des Cultes.
D'après le site Kipa, la coalition aurait décidé de suspendre jusqu'à nouvel ordre les travaux de cette sous-commission, qui avait été présentée comme revêtant une très grande importance, lors de sa création.
Jeudi, elle se réunira pour la dernière fois et sera présidée par le député Tsvika Hauser (Tikva Hadasha). Puis, le sujet de l'alya et de l'intégration reviendra sous l'autorité de la commission des lois et du député Guilad Kariv (Avoda).
Le député Hauser a réagi à cette annonce en condamnant l'opposition qui refuse toujours de réunir la commission dédiée à l'alya et à l'intégration. ''L'actualité en Europe de l'est place Israël devant une opportunité stratégique d'accueil d'une alya conséquente. J'alerte autant que faire se peut depuis quatre mois, y compris à la Knesset, c'est une occasion que nous ne devons pas laisser passer. Il en va de l'intérêt d'Israël. Cela changera positivement l'avenir de notre pays. La tenue de débats sur ce sujet dans le cadre d'une commission à la Knesset est indispensable''.