Prime Minister Benjamin Netanyahu delivers a statement to the press after a security cabinet meeting following the escalation of violence in with the Gaza Strip, at the Kirya headquarters in Tel Aviv, on November 12, 2019. The Islamic Jihad has fired rockets towards Israel since early in the morning following the targeted killing of Palestinian Islamic Jihad field commander Baha Abu Al-Atta, by an Israeli strike. Photo by Miriam Alster/Flash90 *** Local Caption *** ????????\n???\n?????\n???\n???? ???-?????\n????\n????\n????? ?????\n??'???? ????????\n????\n?????\n???\n??? ??????\n?????? ??????\n????\n?????\n?????\n?????\n? ??????
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A l'automne, ce sera la cinquième fois en trois ans que Binyamin Netanyahou se présente au poste de Premier ministre. Après avoir battu le record de longévité à cette place, en l'ayant occupée pendant 12 ans, Bibi souhaite toujours diriger le pays.
Ses quatre échecs successifs à former un gouvernement n'ont quasiment pas entamé sa popularité au sein du Likoud et du peuple d'Israël en général.
Néanmoins, les élections qui s'annoncent ont des allures de dernière chance pour ce monument de la politique israélienne.
Le parti orthodoxe ashkénaze, Yahadout Hatorah, qui a suivi Netanyahou dans l'opposition l'année dernière et qui appartient à ce fameux bloc de droite autour de l'ancien Premier ministre, a déjà prévenu: s'il ne parvient pas à réunir 61 députés autour de lui, Yahadout Hatorah sera prêt à accepter d'autres alternatives, quitte à s'allier avec Yaïr Lapid.
Au sein du Likoud, Netanyahou fait figure de chef incontesté. Certes, il peut exister des tensions ou des mots, comme avec Yuli Edelstein ou cette semaine avec Dudi Amsellem après que celui-ci a affirmé que Ra'am pourrait intégrer une coalition déjà constituée de 61 députés, avant d'être rappelé à l'ordre par son chef de parti.
Mais, en tout état de cause, aucun vent de rebellion ne souffle au Likoud pour le moment, du moins à la surface. En coulisses, ils seraient plusieurs à penser que cette élection est véritablement la dernière chance de Netanyahou.
Le leader de la droite subit de plein fouet le boycott dont il fait l'objet de partis comme Tikva Hadasha ou Israël Beitenou, des députés qui, par le passé, ont appartenu à son parti ou à ses coalitions. Ceux-ci déclament un slogan inchangé: si Bibi s'en va, un gouvernement de droite peut être constitué dès demain.
Cette guerre d'usure commencerait-elle à produire ses effets dans les rangs du Likoud? Force est de constater que personne ne pense sérieusement pouvoir prendre la tête du Likoud tant que Netanyahou sera là et ce même s'il n'arrivait toujours pas à former de gouvernement après les élections de cet automne. Mais le volume de la petite musique qui pousserait le chef de la droite à partir s'il échouait cette fois, augmente.