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La lutte sociale des internes en médecine monte d'un cran. Plusieurs d'entre eux, à l'hôpital Ichilov, ont entamé une grève de la faim qu'ils entendent mener jusqu'à ce que le gouvernement accède à leurs demandes.
Les internes ont commencé un mouvement social qui vise à réduire de manière significative le nombre d'heures de garde. Aujourd'hui ils enchainent 26 heures de garde d'affilée et ils réclament de n'en faire qu'entre 14 et 16 heures, pour le bien des patients et leur bien personnel.
L'année dernière, quelques semaines après sa prise de fonction, le ministre de la Santé, Nitzan Horowitz, avait promis des solutions qui n'ont pas été mises en oeuvre.
Face à cette inaction, des centaines d'internes ont déposé leur démission la semaine dernière et aujourd'hui certains entament donc une grève de la faim.
Un des grévistes de la faim, le Dr Ori Rozen explique: ''La démarche est extrême mais elle est celle du désespoir. Il ne me reste plus rien d'autre à faire. On m'a pris mon honneur professionnel, mes collègues et moi avons déjà fait des erreurs à cause de la fatigue''.
Ces grévistes espèrent que leur action va réveiller les consciences au sein du gouvernement: ''Notre sort est entre les mains du ministre des Finances et d'autres organismes qui ne sont pas prêts à réaliser des changements''.
''Je ne suis pas un politicien'', poursuit Rozen, ''J'ai un devoir envers mes patients et envers mes collègues. C'est un combat pour la vie''.