Le dossier a été transmis au département qui s'occupe des agounot (celles et ceux à qui on refuse le guett) et un psychologue a travaillé avec les deux membres du couple. Il a conclu que la femme refusait d'accepter la réalité et de libérer son mari.

Lors des débats qui ont suivi au tribunal, la femme ne s'est pas présentée contraignant le tribunal à ordonner, une fois de plus, son arrestation. Après 24 heures passées en prison, elle a été libérée après que son beau-frère a payé une caution de 20000 shekels.

Le tribunal rabbinique a ensuite fait intervenir une assistante sociale, après d'autres tentatives pour contraindre la femme à accepter son guett. Celle-ci n'a pu que constater que la femme refusait de coopérer avec elle.

En désespoir de cause et après de multiples tentatives pour remédier à cette situation, le tribunal rabbinique a demandé l'autorisation au Président des tribunaux rabbiniques du pays, le Grand Rabbin d'Israël, le Rav David Lau, pour prononcer une peine de prison contre cette femme.

Le directeur des tribunaux rabbiniques, le Rav Elie Ben Dahan, a déclaré: ''Le tribunal rabbinique a utilisé tous les outils à sa disposition pour contraindre la femme à se plier à la décision juridique. Hélas, elle a refusé de coopérer et s'est entêtée à enchainer son mari dans une relation conjugale qui n'existe plus que sur le papier. J'espère que dans les prochains jours, elle comprendra la situation dans laquelle elle se trouve et qu'elle finira par accepter son guett''.