Elle a avoué qu'elle n'excluait pas de prendre sa carte au Likoud: ''Il s'agit d'une option. Il y a des députés, des maires et des présidents locaux du Likoud qui m'ont demandé de les rejoindre. Je n'ai pas encore pris ma décision''.
Ayelet Shaked, qui n'a pas réussi à passer le seuil d'éligibilité à la tête de Habayit Hayehoudi, a assuré ne jamais avoir dévié de ses valeurs pendant les 10 années où elle était en politique jusqu'à aujourd'hui. Elle a rappelé que les décisions qu'elle a prises étaient toujours motivées par ce qu'elle pensait être le mieux pour l'Etat d'Israël.
Le journaliste Amit Segal lui a demandé de pointer la ou les erreur(s) qui l'ont conduite à être en dehors de la Knesset aujourd'hui. ''Est-ce que ce n'est pas de ne pas avoir été avec votre coeur qui fait qu'aujourd'hui Idit Silman va probablement être ministre et que vous soyez dehors?''.
Shaked a reconnu que le fait de ne pas avoir tenu les promesses faites à leur électorat avait été une erreur, mais motivée par le fait que, selon elle, l'alternative aurait été des élections avec, à la clé, un gouvernement de gauche avec les Arabes. Elle a aussi réitéré son regret, plusieurs fois exprimé, d'avoir quitté Habayit Hayehoudi en 2019 pour fonder avec Bennett le parti de la Nouvelle Droite.
Elle s'est dite désolée d'entendre toutes sortes de personnes dire qu'elles ont peur de l'avenir et qu'elles ont l'intention de partir du pays: ''Nous n'avons pas d'autre pays. Mon fils, dans quelques mois, va s'enrôler dans une unité combattante, je suis fière de lui, fière qu'il défende notre pays''.
Pour finir, Ben Caspit lui a demandé si elle pensait qu'on lui pardonnerait un jour à droite, ce à quoi elle a répondu: ''Je n'ai jamais rien fait de mal, j'ai fait ce que je pensais être bon pour l'Etat d'Israël''.