Cette semaine, ils ont choisi de placer leur manifestation sous le signe de Yom Hazikaron en s'appropriant la mémoire des personnes - soldats et civils - que le pays tout entier va honorer mardi prochain.
Des slogans comme ''par leur mort, ils nous ont ordonné la démocratie'' ou ''mon frère est tombé pour défendre un Etat démocratique'' ont été affichés, suscitant l'indignation de nombreuses personnes sur les réseaux sociaux qui n'ont pas accepté que les morts pour l'Etat, dans les guerres ou les attentats, soient utilisés à des fins politiques, rappelant que plusieurs d'entre eux, n'auraient certainement pas partagé les mots d'ordre des manifestants.

Certaines familles endeuillées ont, d'ailleurs, annoncé que cette année, elles ne se recueilleront pas sur les tombes de leurs proches afin de ne pas y croiser des représentants du gouvernement.
Comme chaque semaine, quelques dizaines de manifestants ont tenté de bloquer le périphérique Ayalon, mais la police les a rapidement évacués.
D'autres manifestations ont eu lieu dans d'autres villes du pays.
A droite, on se prépare activement à la ''manifestation du million'' qui doit se tenir jeudi prochain, lendemain de Yom Haatsmaout. Les organisateurs espèrent réunir un million de personnes pour exprimer leur soutien au gouvernement et à la réforme qu'il porte.