Il montre que les Israéliens sont dans leur très grande majorité très satisfaits de la gestion de l'opération Bouclier et flèche, mais globalement le rapport de forces politiques en termes de mandats à la Knesset demeure le même.
Ce qui évolue, en revanche, c'est la cote de Netanyahou face à Gantz pour le poste de Premier ministre.

En termes de blocs, la coalition actuelle recueille 58 mandats, soit 4 de moins qu'actuellement. L'opposition de centre gauche est à 53 mandats, les partis arabes à 9.
Le parti Avoda de Merav Mihaeli ne passe pas le seuil d'éligibilité, de même le parti arabe Balad et le parti Noam.
Le bloc de droite n'a pas progressé après l'opération Bouclier et flèche mais on constate que l'hémorragie de mandats a été stoppée.
Concernant la personne qui ferait le meilleur Premier ministre, l'écart se creuse entre Netanyahou et Lapid et se resserre entre Netanyahou et Gantz.


L'opération militaire à Gaza a donc renforcé la stature de Premier ministre de Binyamin Netanyahou.
A la question de savoir s'ils étaient satisfaits de la gestion de l'opération Bouclier et flèche, 63% des Israéliens ont déclaré que Netanyahou avait bien géré contre 9% qui pensent que sa gestion était mauvaise. Le ministre de la Défense est jugé favorablement par 90% des Israéliens dans sa gestion de l'opération. Pour 92% des Israéliens, le chef d'Etat-major a bien géré l'opération.
Ces chiffres montrent que les échelons politique et militaire ont réussi à réunir un consensus autour d'eux, tordant le cou aux discours de division au sein du peuple et aux mises en garde contre le refus de mobilisation de certains réservistes qui auraient affaibli l'armée et le soutien populaire dont elle jouit.