L'ancienne ministre, Tzipi Livni, a prononcé un discours à Tel Aviv: ''Il ne faut rien lâcher dans la lutte pour la démocratie. Ils ont prévenu que le ministre de la Justice et ses amis étaient déterminés à faire passer la réforme, mais nous sommes encore plus déterminés. Nous continuerons à nous battre pour un système judiciaire apolitique, des conseillers juridiques et des gardes-fous indépendants car ils garantissent la défense de nos droits''.
Yaïr Lapid a lui aussi encouragé le mouvement à se poursuivre: ''Nous ne renoncerons jamais, nous continuerons à nous battre pour l'Etat d'Israël, pour la démocratie israélienne''.

Des mises en scène ont été organisées dans les manifestations, franchissant parfois la limite de la vulgarité comme à Ness Ziona, avec une poupée à l'effigie d'un empereur qui urinait sur les manifestants, une manière d'illustrer ce que les manifestants pensent que le gouvernement fait contre eux.

Des hommes déguisés en ''milices de Ben Gvir'' ont défilé à Modiin et sont montés sur la tribune où s'exprimait un intervenant. Ils lui on mis de force un sac sur la tête et l'ont arrêté. Sur scène, une des organisatrices de la manifestation expliquait: ''C'est exactement ce qui arrivera demain!''.

Les protestataires se sont aussi invités dans la course au Barreau d'Israël. Ils ont accueilli aux cris de 'Honte! Honte!'', l'avocat Effi Naveh en chemin pour un meeting, parce qu'il se présente contre Amit Bahar, l'un des leaders de l'opposition au gouvernement dans les rues ces dernières semaines. Ils l'accusent d'être de mèche avec Yariv Levin pour faire main basse sur la commission de nomination des juges.