Lors d'un débat de la commission Affaires étrangères et Sécurité de la Knesset, il a été révélé que le Hezbollah a réussi à pénétrer sur le territoire israélien dans la région d'Har Dov et à monter une base militaire armée.

Ces informations ont été révélées lors d'une réunion mardi dernier à laquelle le Premier ministre participait.

La base est occupée par des membres armés du Hezbollah qui sont entre trois et huit sur place face aux soldats de Tsahal, en territoire israélien.

Les forces de Tsahal ont repéré ces deux tentes au moment où elles se montaient mais il a été décidé de ne pas ébruiter l'affaire pour ne pas lui donner trop d'écho afin que le Hezbollah ne puisse pas s'enorgueillir de son acte.

En Israël, on considère qu'il s'agit d'une provocation du Hezbollah qui ne représente aucune réelle menace et différents leviers politiques par le biais du ministère des Affaires étrangères ont été actionnés pour résoudre le problème.

La force de l'ONU au Sud Liban, la FINUL, est impliquée dans ces pourparlers.

Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères a informé différents Etats de cette incursion du Hezbollah sur son territoire, sans leur demander directement d'intervenir.

 

Le seul acteur international directement impliqué est donc la FINUL par l'intermédiaire de laquelle Israël a indiqué au Hezbollah que s'il n'évacuait pas cette base sauvage, l'armée israélienne interviendrait par la force.

En réponse, le Hezbollah a fait  savoir qu'il n'avait pas l'intention de se retirer puisque, selon lui, il s'agit de ''terres libanaises''.

 

Israël a affirmé qu'il ferait le nécessaire pour préserver son intégrité territoriale. Une enquête a également été ouverte pour comprendre pourquoi les soldats israéliens n'ont pas empêché l'installation de cette base en temps réel.