Vie politique

Manifestations du samedi soir: le périphérique Ayalon encore bloqué

2 minutes
9 juillet 2023

ParIsraJ

Manifestations du samedi soir: le périphérique Ayalon encore bloqué
Photo by Flash90\n

Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.

Ce samedi soir aussi, des manifestants ont bloqué le périphérique de Tel Aviv, Ayalon. Mais contrairement à ce qui se passait les semaines précédentes, cette fois, les canons à eau de la police sont arrivés rapidement et ont permis d'évacuer les manifestants.

En dehors de Tel Aviv, plusieurs manifestations étaient organisées dans tout le pays. Dans l'une d'entre elles, un des anciens combattants ayant participé à l'opération Entebbe, a interpellé le Premier ministre en évoquant son frère, Yoni, tombé lors de cette opération:  ''Je me trouvais à 20 mètres de là où est tombé votre frère, Yoni Netanyahou, z'l. Nous sommes revenus et avec nous 103 otages et le corps de votre frère, héros d'Israël. Et vos hommes nous appellent des anarchistes terroristes? Vous n'avez pas honte, Bibi?''.

Deux manifestants ont été arrêtés pour troubles à l'ordre public.

 

Par ailleurs, des milliers de personnes se sont rassemblées devant le domicile du ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour protester contre la réforme judiciaire. Elles ont l'intention d'y passer une nuit blanche.

 

Les organisateurs de la protestation ont annoncé que ce mardi serait une nouvelle journée de perturbations, dans le cas où lundi la réduction du champ d'application de la clause de raisonnabilité serait votée en première lecture, comme prévu.

Ils menacent de blocages de routes mais aussi, à nouveau, de l'aéroport Ben Gourion.

Ils ont fait savoir que de nombreuses sociétés dans le pays avaient donné leur accord pour libérer leurs employés ce jour-là pour leur permettre de manifester, sans perdre de journée de travail.

Par ailleurs, Shikma Bressler, l'une des têtes de la protestation, a déclaré que 950 réservistes volontaires des unités spéciales et de la cyber attaque, avaient affirmé qu'ils cesseraient de servir si la législation se poursuivait. Notons que ces menaces se basent sur des déclarations anonymes et qu'il semblerait que la plupart de ces ''réservistes'' ne soient déjà plus appelés depuis plusieurs années.

 

Du côté de la coalition, les cadres disent ne pas être impressionés par ces manifestations et ces menaces et être déterminés à poursuivre la législation selon le calendrier prévu.
Boaron blue