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Le rassemblement qui avait lieu hier soir, 9 Av, au centre communautaire de Baka, était présenté sous le titre: ''Union ou effondrement''.
Le ministre de la Diaspora, Amihaï Chikli, faisait partie du panel et plusieurs personnes présentes avaient préparé des affiches contre sa présence. Elles avaient promis aux organisateurs qu'elles ne feraient pas d'esclandre et qu'elles se contenteraient de protester en silence par respect pour la date.
Mais lorsque le ministre est arrivé, plusieurs personnes se sont massées autour de lui et lui ont crié ''Allez-vous-en!''.
Les organisateurs de la soirée ont tenté de calmer les esprits mais ont été poussés par les manifestants qui les ont insultés. Lorsque le présentateur de la soirée leur a dit: ''Mes amis, je suis avec vous, venez parlons'', les protestataires lui ont répondu: ''Vous êtes une honte, vous aussi, il faut vous rejeter. Vous et tous ceux qui ont accepté de s'asseoir à côté de lui, vous devez être exclus''.
Sur la radio Kan ce matin, le ministre Chikli a fait part du choc qu'il a ressenti: ''Toutes les affiches au contenu violent, les appels à la désobéissance civile, au refus de servir, de la part d'anciens responsables - les gens qui m'ont expulsé hier ont subi un lavage de cerveau encore jamais vu''.
Le journaliste Yinon Magal a réagi à ces images sur Twitter: ''Il faut vraiment un niveau important de manque de conscience et de grossièreté pour se comporter comme dans l'histoire de Kamtsa et Bar Kamtsa, le soir du 9 Av dans un événement sous le titre ''Union''''.