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Hier soir (jeudi), une manifestation féministe avait lieu dans les rues de Bné Brak. Les différents organismes qui l'avaient organisé voulaient protester contre ce qu'ils considèrent comme ''une tentative d'effacer les femmes de l'espace public sous couvert de la réforme judiciaire''.
Lors du défilé, des manifestantes ont collé des autocollants sur les poteaux de la ville. Des jeunes orthodoxes ont entrepris de les enlever et à cet instant une femme a soulevé son T-shirt devant eux. Un acte qui a été condamné sur les réseaux sociaux y compris par des soutiens de la manifestation: ''écoeurant'', ''en quoi cela aide-t-il?'', ''un comportement odieux'', sont certains des commentaires que l'on pouvait lire.
L'association ''Yehoudit'' a annoncé avoir porté plainte pour harcèlement sexuel. Morya Litwick, la directrice de cette association a expliqué: ''Il s'agit en tout point de harcèlement sexuel. Cette femme a montré son corps volontairement devant des jeunes hommes orthodoxes, dans le but de porter atteinte à leur sensibilité et de les humilier. Cela véhicule, en réalité, un message de réification du corps de la femme et de sa transformation en outil, message qui est contraire au but pour lequel elles prétendent manifester. Une fois encore, les femmes de la gauche extrémiste montrent leur déconnexion avec toute mesure morale. J'attends de la police qu'elle interroge la suspecte, qu'elle l'arrête et qu'elle soit jugée''.