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Gali Baharav Miara, la conseillère juridique du gouvernement, qui est censée être l'avocat du gouvernement, s'est rangée du côté des opposants à ce dernier. Elle demande à la Cour suprême d'invalider la loi sur la clause de raisonnabilité. Ce faisant, elle ne remplit pas son rôle auprès du gouvernement mais en plus elle créé un précédent puisque la loi sur la clause de raisonnabilité, votée à la fin de la session parlementaire d'été, fait partie d'une Loi fondamentale et à ce titre, la Cour suprême n'a pas compétence pour juger de sa validité.
Pour justifier sa position, Baharav Miara a écrit: ''Il s'agit d'un amendement qui constitue une brêche et porte un coup fatal à la démocratie''. Selon elle, en votant cette loi, la coalition s'est placée ''au-dessus de la loi''.
Toute une série de recours déposés contre la politique du gouvernement devant la Cour suprême doivent faire l'objet d'un jugement au cours du mois de septembre: la loi sur la clause de raisonnabilité, la loi sur la suspension du Premier ministre, l'absence de convocation de la commission de nomination des juges. Concernant tous ces recours, la position de la conseillère juridique est hostile au gouvernement, ce qui a suscité la colère du ministre de la Justice Yariv Levin. Aussi bien pour les débats sur la loi sur la clause de raisonnabilité que sur la commission de nomination des juges, le gouvernement aura recours à un avocat extérieur, ne pouvant pas compter sur celle dont c'est officiellement le rôle.