Vie politique

Discussions avec l’opposition: Netanyahou recadre Ben Gvir

3 minutes
11 septembre 2023

ParIsraJ

Discussions avec l’opposition: Netanyahou recadre Ben Gvir
Photo by Olivier Fitoussi/Flash90

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A quelques heures du débat crucial qui doit se tenir demain à la Cour suprême relatif à la clause de raisonnabilité, les services du Président ont repris leurs efforts pour parvenir à un accord entre l'équipe de Gantz et celle de Netanyahou.

La base des discussions est le compromis qui avait fuité dans la presse la semaine dernière suivant les principes suivants:

  • Assouplissement de la loi sur la réduction du champ d’application de la clause de raisonnabilité

  • La commission de nomination des juges reste inchangée

  • La majorité requise pour toute nomination est de 7 sur 9

  • Gel du processus législatif de la réforme pendant 18 mois


 

Le Premier ministre Netanyahou serait très intéressé par accepter un compromis, notamment en prévision de sa visite aux Etats-Unis la semaine prochaine. Mais il n'est pas suivi par tout le monde au sein de la coalition.

C'est le cas notamment de Ben Gvir qui a déclaré: ''Je suis pour le dialogue mais contre la soumission. La réforme est importante pour l'Etat d'Israël, elle équilibrera les rapports entre les trois pouvoirs. Céder à la résidence présidentielle revient à humilier plus de la moitié du peuple. Céder à la résidence présidentielle revient à porter atteinte aux valeurs de la droite. Otsma Yehoudit n'est pas d'accord pour céder. J'appelle mes amis les chefs de la coalition à faire entendre leur voix, il faut se prononcer contre cette soumission''.

Peu de temps après, le Premier ministre a recadré son ministre de la Sécurité nationale. Son cabinet a publié un communiqué précisant que Netanyahou ''oeuvre pour explorer toutes les options afin de parvenir à un consensus national qui garantira l'équilibre entre les pouvoirs. Si un tel accord était atteint, personne ne l'empêchera de se concrétiser''.

 

Plus tôt dans la journée, Benny Gantz avait déclaré: ''Je n'ai que faire des motivations de Netanyahou - sa rencontre avec Biden ou sa peur de la Cour suprême ou la compréhension du défi national devant nous. Si une solution qui préserve la démocratie est sur la table, je répondrai présent''.

Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, est beaucoup plus sceptique et a adopté une ligne plus dure, en refusant le dialogue. Hier, il a fait remarquer qu'il y a un mois déjà, il avait prévenu les équipes du Président Herzog et ses amis de l'opposition qu'avant les débats à la Cour suprême et le voyage du Premier ministre aux Etats-Unis, serait publiée une proposition de compromis qui serait ''trop belle pour être vraie''.











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