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Aujourd'hui (lundi), les ministres ont approuvé la proposition de loi des ministres de la Sécurité nationale (Ben Gvir) et de la Justice (Levin), relative à l'installation de caméras à reconnaissance faciale dans l'espace public.
D'après cette loi, les forces de sécurité pourront accéder à des données recueillies par les caméras et les utiliser sans mandat de justice.
Un alinéa a été ajouté selon lequel le système de reconnaissance faciale ne sera pas activé lors d'événements relevant de la liberté d'expression, comme les manifestations.
Le chef de la police, Kobi Shabtaï, s'est félicité de cette décision. Pour lui, il s'agit d'un ''outil qui sauve des vies sans lequel la police ne peut pas faire face à la criminalité dans le secteur arabe''. Il a rappelé que la police réclamait cet instrument de travail depuis plusieurs années. Il a souligné que ''la proposition est le fruit d'un équilibre entre la nécessité de préserver des vies humaines et l'importance de protéger les libertés individuelles''.
En outre, la proposition a été approuvée sous réserve qu'il y ait une discussion avec le préposé aux applications biométriques sur la supervision technologique et la durée de conservation des enregistrements.
Lors de la consultation juridique, des dispositions ont été établies pour garantir que les caméras ne soient utilisées qu'aux fins pour lesquelles elles sont installées. De nombreuses discussions ont eu lieu au ministère de la Justice pour définir les modalités appropriées de placement, d'exploitation et d'utilisation de systèmes de caméras biométriques.
Il a été décidé que l'installation et l'exploitation des systèmes seraient limitées aux délits de « délinquance grave », aux seules fins de prévention, de répression et de détection d'infractions passibles de 7 ans d'emprisonnement ou plus. De plus, les caméras seront utilisées pour prévenir des atteintes graves à la sécurité des personnes ou des biens, lorsqu'il existe une crainte réelle de blessure ; pour localiser une personne disparue ou une personne dont la sécurité est en danger ; et pour l'application des interdictions d'entrer dans un lieu public clôturé, prévues par la loi, ou l'exécution des mesures d'éloignement d'un lieu public.
Les caméras ne seront installées que dans des lieux où il aura été prouvé qu'elles sont absolument nécessaires pour répondre aux objectifs énoncés plus haut.
La loi doit maintenant être préparée pour le vote en première lecture à la Knesset. Les débats tourneront essentiellement sur les risques d'atteinte aux libertés fondamentales contenus dans l'utilisation de tels outils de surveillance.