Cette initiative avait suscité la réprobation de ses collègues de la coalition ainsi que de nombreux soutiens du gouvernement.
La décision d'annuler ce rendez-vous controversé a été prise après que les mouvements de protestation contre le gouvernement ont annoncé que la prière qu'ils voulaient organiser eux aussi en réponse à celle du ministre Ben Gvir ne se tiendrait pas place Dizengoff mais un peu plus loin, place Habima, pour éviter les frictions.
Le ministre Ben Gvir a justifié son rétropédalage: ''A la lumière de la déclaration des leaders de la protestation de gauche extrême, selon laquelle ils ne reproduiront pas leurs actions antisémites de Yom Kippour, lorsqu'ils ont expulsé des fidèles juifs qui priaient dans l'espace public, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir a décidé que le besoin de tenir une prière ce jeudi était superflu''.
Le ministre a ensuite déclaré: ''Je suis heureux que l'extrême-gauche ait compris qu'il n'y avait pas de place pour l'antisémitisme au coeur de Tel Aviv. Nous n'avons qu'un seul Etat juif, dans lequel les Juifs ont toujours pu prier dans l'espace public, quand ils le souhaitaient et là où ils le voulaient. Je le répéterai encore s'il le faut''.