Parallèlement, la délégation iranienne à l'ONU a prétendu sur son compte X qu'Israël commettait des crimes de guerre et un génocide à Gaza: ''S'il n'arrête pas immédiatement, la situation pourrait être hors de contrôle, et il y aura de lourdes conséquences''.

Le ministre iranien s'est déjà entretenu vendredi avec Hassan Nasrallah à Beyrouth. Ils ont parlé de la situation dans la Bande de Gaza et ont mené des consultations sur ''les développements à risque'' mais ausi sur ''l'agression israélienne permanente à Gaza'', sur les ''événements à Al Aqsa et en Cisjordanie''.

 

Depuis le début de la guerre, le régime iranien multiplie les initiatives diplomatiques et tente de rallier le monde arabe au Hamas contre Israël. Dans cette perspective, le président iranien, Raïssi, a téléphoné au prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salman. Suite à cette conversation, l'agence de presse Reuters a rapporté que l'Arabie Saoudite avait gelé le processus de normalisation avec Israël.

Mercredi dernier, Ben Salman avait déclaré: ''Le Royaume oeuvre sur la scène régionale et internationale pour mettre fin à l'escalade''. Dans une conversation avec le président turc, Erdogan, il a souligné la nécessité de ''stopper l'agression israélienne dans la Bande de Gaza'' et a insisté sur le soutien de l'Arabie Saoudite dans ''l'objectif palestinien d'atteindre une paix juste et durable''.

 

Parallèlement aux efforts iraniens, les Etats-Unis tentent de contrebalancer. Antony Blinken, le secrétaire d'Etat américain aux Affaires étrangères, était à Riyad hier: ''Je vais rencontrer nos partenaires saoudiens pour évoquer les attaques du Hamas contre Israël et la nécessité de travailler ensemble pour éviter que le conflit ne s'étende''.
Blinken s'est aussi entretenu avec son homologue chinois, qui a exprimé son soutien au Hamas. Le secrétaire d'Etat américain fait pression sur la Chine pour qu'elle use de son influence au Moyen-Orient afin d'empêcher d'autres acteurs de rejoindre le conflit entre Israël et le Hamas''.

 

Au sein du conseil de sécurité de l'ONU, la Russie fait pression pour voter une résolution imposant un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

 

Toujours sur ce front diplomatique, Netanyahou s'est entretenu avec Biden pour la cinquième fois depuis le début du conflit. Il a aussi eu plusieurs conversations avec les dirigeants européens qui l'ont assuré de leur soutien.