Il a reconnu sa responsabilité dans les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre: ''Je dirige des combattants depuis 45 ans, je suis responsable de la sécurité du pays. J'étais responsable pendant ces deux dernières semaines, également des événements difficiles et j'ai la responsabilité d'amener la victoire à Israël. La bataille sera longue et difficile mais nous serons précis, pointus et dévastateurs. Cela nous coûtera aussi. Nous continuerons jusqu'à ce que la mission soit totalement remplie. Nous agissons avec précision ensemble avec le Premier ministre et le cabinet de guerre''.
Le ministre Gallant, qui était vice-chef d'Etat-major, s'est adressé aux troupes: ''Je vous connais depuis de nombreuses années. Nous nous trouvons dans une guerre forcée. Il y a moins de deux semaines, des terroristes nous ont envahi et ont assassiné nos parents, nos enfants et nos amis. L'Etat d'Israël va effacer le Hamas et c'est vous avec d'autres qui allez être en tête de nos forces. Cela ne sera pas une bataille facile. Cela prendra du temps, ni une semaine, ni deux semaines. Au bout, nous y verrons clair''.

Il a ajouté: ''Celui qui essaie de porter atteinte aux citoyens israéliens paiera le prix cher et il le regrettera. Il n'y a pas de pardon uniquement la destruction totale de l'organisation terroriste du Hamas. Cela prendra une semaine, deux semaines, un mois, deux mois, mais nous les liquiderons. Je vous le demande: chaque terroriste que vous voyez, tuez-le, c'est la sentence. Soyez prêts, l'ordre va arriver, ceux qui voient Gaza de loin maintenant, la verront de l'intérieur, je vous le promets''.
Le ministre s'est ensuite adressé à la presse et a évoqué le front nord: ''A la frontière nord, le Hezbollah nous teste. La puissance de Tsahal est prête, nous sommes vigilants et si le Hezbollah pense entamer une guerre, il ferait mieux d'abord de regarder les images de Gaza''.
A la question de savoir si le ballet diplomatique de ces derniers jours avait retardé l'offensive terrestre, Gallant a répondu: ''Non, il n'y a pas de retard. J'ai rencontré le Président Biden avec le Premier ministre. Nous agissons sur différents canaux. Ce qui doit être fait sur le terrain est réalisé et ce qui doit être fait sur la scène internationale aussi''.