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La Knesset a voté: les études des combattants seront payées par l’Etat

2 minutes
20 décembre 2023

ParIsraJ

La Knesset a voté: les études des combattants seront payées par l’Etat
Photo by FLASH90\n

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La Knesset a adopté en deuxième et troisième lectures la loi de financement du diplôme universitaire des étudiants ayant servi dans des unités combattantes.
En vertu de cette loi, leurs études seront payées à 100% par l'Etat pendant 5 ans pour ceux ayant effectué un service régulier et pendant 7 ans pour les officiers et les militaires de carrière.

 

La prise en charge sera calculée en fonction des frais de scolarité dans les universités publiques soit 11300 shekels par an cette année. Les étudiants qui choisissent un établissement privé pour passer leur diplôme devront payer la différence.
Par ailleurs, cette loi est rétroactive pour les étudiants actuels qui répondent aux critères.

 

Les fonctionnaires du ministère des Finances ont exprimé leurs réticences face à un financement à 100% lors des débats préliminaires. Ils estimaient que la gratuité nuisait à la garantie de sérieux des étudiants dans leur cursus universitaire. Afin de pallier cet écueil éventuel, il a été décidé que les 100% seront versés en plusieurs fois: la première et la deuxième années, 85% des frais seront pris en charge, la troisième année sera financée à 130%.

 

Cette loi a été déposée par des députés de tous les partis politiques. Le président de la coalition, le député Ofir Katz, qui fait partie des rédacteurs de la loi, a déclaré: ''Les combattants et les combattantes donnent 100% d'eux-mêmes depuis le jour de leur enrôlement jusqu'à la fin de leur période de réserve. Nous leur donnons aussi 100% en retour''.

 

Dans ce contexte, des débats ont toujours lieu quant à la date de la rentrée universitaire, repoussée à plusieurs reprises en raison de la guerre et du nombre d'enseignants et d'étudiants mobilisés. Elle devrait avoir lieu le 31 décembre, mais des réflexions sont encore en cours pour trouver un processus qui permettra de léser le moins possible les étudiants qui sont sur le front et ne pourront pas être libérés pour la rentrée.






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