Ces professionnels de la santé mentale et ces parents estiment qu'après les massacres du 7 octobre, les enfants sont dans une situation psychologique fragile et ils craignent que l'enseignement de la Shoah n'ajoute à leur traumatisme.
Les professeurs d'histoire ont été informés que cette partie du programme serait facultative cette année, sans pour autant les empêcher de l'enseigner. De même, les élèves qui passent le bac cette année ne seront pas interrogés sur ce sujet.
Le ministère de l'Education justifie cette décision dans le but de préserver la santé mentale des enfants, la Shoah pouvant leur rappeler des scènes du 7 octobre.
Le ministre de l'Education, Yoav Kisch, a précisé que dès l'année prochaine, cette période serait à nouveau obligatoire pour le bac et que les établissements qui choisiront de ne pas la traiter cette année devront prévoir une étude spéciale cette année ou l'année prochaine: ''La Shoah est une pierre de l'édifice de notre existence en tant que peuple et que nation. En cette période pendant laquelle nous faisons face à une guerre existentielle qui nous a été imposée après une terrible catastrophe qui s'est abattue sur nous le 7 octobre, nous devons nous souvenir plus que jamais des atrocités que nos frères ont vécues et garantir que cela n'arrivera plus jamais''.
Cette décision a suscité une vive polémique au sein de la société israélienne, certains critiquant fermement cette décision du ministère.