Alors que certains médias, notamment égyptiens, annonçaient qu'une délégation était partie d'Israël pour le Caire afin de participer aux négociations autour de la libération des otages, Jérusalem a démenti.

En effet, le gouvernement israélien a décidé de ne pas envoyer de délégation pour ce nouveau round de négociations. La raison: l'absence de réponse du Hamas à deux exigences fondamentales israéliennes. La première: Israël veut les noms des otages encore en vie dont la libération pourrait être obtenue, la seconde: un accord sur le nombre de prisonniers palestiniens libérés en échange des otages.

Le Hamas refuse de se prononcer sur ces deux points, se contentant de faire passer le message que pour obtenir la liste des noms des otages en vie, il faudra payer un prix élevé.

D'après un responsable israélien: ''Tant que nous n'aurons pas obtenu de réponses claires et concrètes sur ces sujets, il n'y a aucun intérêt à envoyer une délégation au Caire''.

Interrogée sur Arutz 7, Ditsa Or, la mère d'Avinatan, otage à Gaza, a affirmé son soutien à cette stratégie du gouvernement: ''C'est le minimum du minimum'', estime-t-elle, ''On ne peut pas accepter de négocier avant de savoir au minimum l'état des otages''.

 

Malgré ce blocage, un des responsables israéliens impliqués dans les pourparlers estime que l'on peut espérer un accord avant le 10 mars, date du début du Ramadan.

Le Hamas, quant à lui, a envoyé une délégation au Caire aujourd'hui et a fait savoir que si Israël accepte ses conditions, un accord est possible dans les 48 heures.