Mais le Hamas continue à durcir ses positions et pose sans arrêt de nouvelles conditions. La dernière en date est de retirer tout droit de veto d'Israël sur la libération de prisonniers arabes israéliens dans le cadre d'un échange avec des otages. Ces terroristes arabes israéliens deviendront, de ce fait, redevables au Hamas. Le lien ainsi créé entre une partie de la population arabe israélienne et l'organisation terroriste constitue un problème de taille pour Israël.
Par ailleurs, hier (mercredi), le Hamas a remis au chef du renseignement égyptien, un des médiateurs dans les pourparlers, un rapport complet qui reprend toutes ses exigences en vue d'un accord pour la libération des otages israéliens.
Ces exigences sont les suivantes:
- Arrêt des combats pendant une semaine avant de commencer à libérer les premiers otages
- Retrait d'Israël de toute la Bande de Gaza avec des garanties internationales
- Ouverture de tous les points de passage pour les livraisons d'aide humanitaire, sans aucun droit de regard de la part d'Israël
- Le Hamas demande la libération des 57 terroristes libérés dans le cadre de l'accord Shalit et qui ont, depuis, été de nouveau arrêtés. Ces libérations sont exigées de manière unilatérale, sans qu'Israël n'obtienne rien en échange.
- En échange des otages, le Hamas demande, notamment, la libération de 160 prisonniers condamnés à des peines lourdes, certains détenus depuis de nombreuses années dont Marwan Barghouti, Ahmed Sadate, Abdallah Barghouti, Ibrahim Hamad et Abbas A Sayad.
- Le Hamas refuse de communiquer une liste des otages qu'il détient qui sont encore en vie
Le Hamas a fait savoir qu'il serait intransigeant et que sans un arrêt des combats et l'ouverture de tous les points de passage, aucun otage, mort ou vivant, ne sera libéré.