Les mouvements radicaux pro-palestiniens qui enflamment les campus américains ne seraient pas aussi spontanés qu'ils en ont l'air.

Ils sont organisés et préparés grâce aux importantes sommes d'argent versées par des acteurs internationaux hostiles à Israël aux plus prestigieuses universités américaines.

En tête de ces donateurs se trouve le Qatar, le même qui finance le Hamas et une bonne partie du terrorisme international.

En 2022, un rapport du Network Contagion Research Institute (NCRI) a identifié le Qatar comme le plus important donateur étranger aux universités américaines. La recherche a révélé qu'entre 2001 et 2021, le Qatar a versé des dons totalisant 4,7 milliards de dollars aux universités américaines.

Selon les données du ministère américain de l'Éducation, les fonds fournis par le Qatar vont au-delà d'un simple « don », car ils sont accordés dans le cadre d'un contrat informel, indiquant un engagement de la part des universités. Le rapport révèle qu'en plus de l'implication du Qatar dans les universités, celui-ci a investi des millions de dollars dans des campagnes de relations publiques et s'est engagé dans des sociétés de lobbying et de relations publiques aux États-Unis.

Une analyse du Financial Times, basée sur un rapport sur les dons étrangers et les contrats du ministère américain de l'Éducation, a souligné le rôle important du Qatar, qui a contribué à environ 15 % des dons étrangers entre 2011 et 2020. A cela s'ajoutent les milliards de dollars fournis par les États arabes du golfe Persique à certaines universités des États-Unis.

Ce financement couplé à une alliance entre une certaine gauche et les Frères Musulmans est à l'origine des mouvements de plus en plus radicaux sur les campus américains.

Le Dr Yaron Friedman cite, dans le Jerusalem Post, Raymond Abraham, un universitaire chrétien américain d'origine égyptienne. Ce dernier a écrit il y a environ deux mois un article révélant que le Qatar a investi 5,6 milliards de dollars dans 81 universités américaines depuis 2007, dont les plus prestigieuses : Harvard, Yale, Cornell et Stanford. Les rapports cités par Abraham parlent également du financement d’activités universitaires aux États-Unis par d’autres pays (bien que dans des proportions beaucoup plus faibles), menés par l’Arabie saoudite, Oman et la Turquie. Selon Abraham, les activités financées par le Qatar et ces autres pays du Moyen-Orient sont saturées de haine envers les valeurs de la culture occidentale, comme la liberté d'expression et les droits des femmes mais aussi sous-tendues par la haine d'Israël.