D'après l'organisation terroriste, un important incendie se serait déclenché dans un camp où est réfugiée la population civile en conséquence de cette attaque. Le Hamas parle de dizaines de morts et de blessés.
L'Europe s'est appropriée ces chiffres et les condamnations pleuvent depuis ce matin, en rappelant l'arrêt de la CIJ qui ordonne à Israël de cesser les combats à Gaza. En revanche aucune mention des huit roquettes tirées hier (dimanche) contre les villes du centre d'Israël, précisément depuis Rafah.
Ainsi, Josep Borrell, le haut-représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, a indiqué que l'Union européenne avait l'intention d'augmenter la pression sur Israël pour qu'il cesse son opération à Rafah. Il a reproché à Israël de poursuivre son action alors que la CIJ lui avait ordonné d'y mettre fin. Borrell a affirmé que les Etats membres de l'Union européenne allaient se réunir pour étudier les options afin de contraindre Israël à mettre en oeuvre la décision de la Cour de La Haye.
Dans le même état d'esprit, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré avant la réunion, ce matin, des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'UE: ''Le verdict de la CIJ de La Haye est contraignant. Je demande à Israël de le respecter et d'arrêter immédiatement son opération dans le sud de la Bande de Gaza''.
En France, la gauche condamne virulemment Israël sans attendre la moindre preuve des faits avancés par le Hamas. Ainsi, le député LFI, François Ruffin, écrit: ''Toutes les limites sont franchies par le criminel Netanyahu, dans un silence complice des puissances occidentales''.
De la même manière, les capitales arabes ont sévèrement condamné Israël et appelé à cesser toutes les opérations à Rafah.
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