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80000 personnes (selon la police, 550000 selon les organisateurs) se sont réunies ce soir (dimanche) à Tel Aviv pour réclamer un accord de libération des otages après que le Hamas a assassiné de sang froid six des otages à Rafah.
Des proches d'otages ont pris la parole sur scène mais aussi le secrétaire général de la Histadrout, Arnon Bar David, qui a décrété plus tôt aujourd'hui une grève générale contestée.
Merav Leshem Gonen, la mère de Romi, soldate enlevée le 7 octobre, a déclaré: ''Le cabinet a décidé que des biens matériels étaient plus importants que la vie. Une décision qui les condamne à mort. Pas plus tard que ce matin le Premier ministre a dit que celui qui assassine les otages ne veut pas d'accord, alors apparemment les membres du cabinet ne veulent pas d'accord, vous ne voulez pas d'un accord responsable qui ramènera nos combattants héroïques à la maison. Après 11 mois de guerre, vous ne voulez pas restaurer l'économie, les commerces, vous ne voulez pas vraiment gagner le Hamas, vous ne voulez pas vraiment ramener les habitants du nord et apparemment, vous ne voulez pas ramener les otages et ma Romi. Je vous demande de retirer la broche jaune de votre veste, vous n'en êtes pas dignes''.
Arnon Bar David a expliqué sa décision de déclencher une grève générale: ''Après avoir rencontré les familles d'otages, je leur ai dit que j'attendais le bon moment pour utiliser la force des travailleurs et déclencher une grève générale. Ce moment est arrivé hier et c'est pour cela que nous sommes ici. Je suis là au nom de l'ethos israélien, au nom de ce qui nous transforme de plusieurs tribus en un seul peuple, je suis là pour me battre afin que personne ne reste derrière. Le peuple juif ne laisse personne derrière, et il ne s'agit pas de droite ou de gauche, c'est une question de vie ou de mort. Les Juifs n'abandonnent pas d'autres Juifs, qu'est-ce qui n'est pas clair? C'est pourtant simple. Tous les responsables des services de sécurité soutiennent l'accord et le retour des otages relève de la responsabilité du gouvernement. Il est inconcevable que nos enfants meurent dans des tunnels pour des raisons et des intérêts politiques''.
A la fin du rassemblement, quelques manifestants sont descendus sur le périphérique Ayalon et l'ont bloqué dans les deux sens. Ils ont également allumé des feux. La police a déclaré la manifestation illégale et a commencé à disperser les participants.