La veille de son arrivée, des tags ont été inscrits à proximité de l'université: ''Yaël, casse-toi'', ''Free Gaza'', ''Free Palestine''.
Vendredi après-midi, alors que Yaël Braun-Pivet est arrivée sur place, les manifestants s'en sont pris à elle en criant: ''Israël criminel, Yaël complice'' ou encore ''Yaël, casse-toi, Lyon 3 n’est pas à toi''.
Les syndicats étudiants de gauche -UNEF et jeunes LFI - ont qualifié la présidente de l'Assemblée nationale de ''figure éminente du soutien inconditionnel aux actions criminelles de l'Etat israélien'' dans un communiqué.
L'université Lyon 3 qui porte le nom du résistant Jean Moulin a condamné ces manifestations: ''L’université Jean Moulin condamne avec la plus grande fermeté les inscriptions inacceptables et scandaleuses qui ont été taguees sur les murs de la Manufacture des Tabacs. La justice a été immédiatement saisie par le Président Gilles Bonnet. La force publique a été requise pour assurer la sécurité des biens et des personnes''.
Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a apporté son soutien à Yaël Braun-Pivet: ''Soutien total à Yaël Braun-Pivet que des manifestants d’extrême gauche aux idées antisémites veulent interdire d’accès à une université. Insupportable dérive fasciste de militants qui instrumentalisent le drame que vivent les palestiniens".
Quant au ministre de l'Enseignement supérieur, Patrick Hetzel, il a condamné ''avec force les insultes antisémites proférées à l'encontre de Yaël Braun-Pivet et les agissements inacceptables de groupes d'étudiants survenus à Lyon III'' et a annoncé avoir saisi la justice après ces manifestations. ''Je compte sur sa fermeté (de la justice, ndlr) pour agir et endiguer ces dérives contraires aux Valeurs de la République'', a également déclaré le ministre.