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Après avoir affirmé qu'elle respecterait la décision de la CPI concernant les mandats d'arrêt internationaux contre Netanyahou et Gallant, la France semble prendre quelques distances.
En effet, le Président Macron n'a encore fait aucune déclaration officielle et son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré ce matin (mercredi) sur France Info qu'il existait une ''possible immunité pour certains dirigeants'' prévue par le Traité de Rome, sous-entendant qu'elle pourrait s'appliquer aux dirigeants israéliens visés par ces mandats d'arrêt.
''C'est en dernier ressort à l'autorité judiciaire qu'il appartiendra de se prononcer'', a-t-il ajouté.
Cette déclaration fait écho à la conversation entre le Premier ministre israélien et le Président français à l'issue de laquelle Netanyahou avait accepté la participation de la France à l'accord de cessez-le-feu au Liban après que Macron avait assoupli la position de son pays face aux mandats d'arrêt internationaux.
Le Premier ministre israélien a donc réussi à atténuer considérablement l'effet des mandats d'arrêt internationaux émis par la CPI, en marge de l'obtention d'un accord de cessez-le-feu au Liban.