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Hier (lundi), Kobi Yaakobi, le chef des services pénitentiaires, a été arrêté en pleine rue, lors d'une interpellation musclée, par la police des polices.
Il a été interrogé pendant plus de 12 heures pour des soupçons d'entrave à l'enquête et d'abus de confiance. Au terme de cet interrogatoire, il a été libéré sous conditions et il lui a été interdit de contacter les autres personnes impliquées dans l'affaire.
Un officier de police supérieur a été arrêté avec lui, soupçonné d'avoir commis des délits de corruption en groupe, ainsi qu'un officier de police soupçonné d'avoir commis des délits de corruption, d'abus de confiance et d'abus de pouvoir.
Les détails de l'affaire sont sous le coup de la censure mais Itamar Ben Gvir, le ministre de tutelle de ces officiers et celui qui a nommé Yaakobi, a dénoncé une cabale contre lui à travers ces hommes, de la part de la conseillère juridique du gouvernement. En effet, la police des polices en Israël dépend du ministère de la Justice et donc du système judiciaire.
Ben Gvir a déclaré: ''La police privée de Gali Baharav Miara a franchi toutes les limites lorsqu'elle a décidé d'arrêter pour enquête deux officiers qui appliquent ma politique, la politique du gouvernement de droite. Elle a décidé de me ''coller'' une affaire par le biais du département d'enquête privé de Gali ou selon son appellation officielle: la police des polices. En tant que directeur des services pénitentiaires, Yaakobi a enclenché une véritable révolution et a changé à 180 degrés l'organisation. Depuis qu'il est entré en fonction, l'autorité a été restaurée dans les prisons. Je sais que cela ne plait pas à la conseillère juridique du gouvernement mais dans un Etat démocratique on ne peut pas ''inventer'' des affaires contre ceux qui ne prônent pas et n'appliquent pas la politique qu'elle voudrait. J'apporte tout mon soutien à Yaakobi, il continuera à diriger les services pénitentiaires avec succès''.
Le ministre a appelé le Premier ministre et le ministre de la Justice à limoger la conseillère juridique. ''La conseillère juridique du gouvernement a lancé une chasse anti-démocratique et illégal dont le but est de faire tomber le gouvernement et celui qui est à sa tête par des moyens illégaux. Pour que le gouvernement de droite puisse fonctionner sans que la conseillère juridique du gouvernement l'en empêche nous devons stopper cette chasse et ce renversement de régime''.