''Tout arrangement doit partir du principe que la réalité sécuritaire et économique a changé le 7 octobre, ce qui impacte directement la législation sur l'exemption de service militaire. Les propositions de loi qui ont précédé concernant le nombre de recrues et l'absence de sanctions personnelles ne sont plus valables'', a écrit Baharav Miara au ministre de la Défense, Israël Katz.
Le secrétaire général du gouvernement, Me Yossi Fuchs, a immédiatement répondu à la conseillère juridique et lui a signifié qu'elle n'avais pas autorité à décider en la matière: ''Il y a 6 mois, la Knesset a validé la prolongation de l'amendement 26 à la loi sur le service militaire et depuis 14 débats sur le sujet ont eu lieu au sein de la commission Affaires étrangères et Sécurité de la Knesset. Les débats reprendront bientôt après que le ministre de la Défense aura procédé aux changements nécessaires. La Knesset et la commission Affaires étrangères et Sécurité possèdent un conseil juridique compétent qui déterminera si la loi répond aux normes requises. Ce n'est pas le rôle du conseil juridique du gouvernement''.
Cette prise de position de la conseillère juridique du gouvernement fait écho au discours de Yoav Gallant, ex-ministre de la Défense, lorsqu'il a annoncé mercredi soir sa démission de la Knesset. Il a précisé qu'il ne pouvait pas soutenir la proposition de loi qui se profilait sur l'enrôlement des orthodoxes car elle ne répond pas, selon lui, aux besoins sécuritaires de l'Etat d'Israël.
Celui qui s'est aussi prononcé contre cette proposition, alors même qu'elle n'a pas encore été publiée, est l'ancien Premier ministre, Naftali Bennett.