Le chef du renseignement français, Nicolas Lerner, a déclaré que le programme nucléaire iranien avait subi des dommages importants lors de la récente guerre de 12 jours avec Israël et les États-Unis, mais que contrairement aux déclarations de Trump et Netanyahu qui ont évoqué une « destruction totale », il n’aurait été retardé que de quelques mois. Il précise que seule une petite partie de l’uranium enrichi a été détruite et que Paris dispose d’indications sur les lieux où l’uranium est stocké, tout en soulignant qu’une vérification complète ne pourra être faite qu’après le retour de l’AIEA en Iran.
Cette évaluation contraste avec les déclarations américaines plus optimistes, selon lesquelles les frappes sur les sites nucléaires iraniens de Fordo, Natanz et Ispahan auraient repoussé le programme de plusieurs années. Selon le Pentagone, les installations auraient été « détruites », alors que certains services de renseignement américains estiment que le programme n’a été ralenti que de quelques mois.
Les divergences persistent donc entre les alliés occidentaux, alors que Trump continue d’affirmer que l’Iran souhaite reprendre rapidement les négociations, et que les pourparlers pourraient reprendre dans les prochains jours.