La saga autour de la nomination du prochain chef du Shin Bet touche-t-elle à sa fin? Un compromis a été trouvé entre le gouvernement et sa conseillère juridique qui doit encore être validé par la Cour suprême.
Suivant cet arrangement, le Premier ministre ne pourra pas nommer de chef à la tête du Shin Bet pendant les 60 prochains jours afin de laisser l'enquête concernant l'affaire du Qatargate se terminer. Au mois de septembre, il pourra proposer la personnalité de son choix à la commission Grunis qui doit être consultée avant la nomination de sept des plus hauts fonctionnaires de l'Etat, dont le chef du Shin Bet.
Selon ce compromis, le conflit d'intérêt du Premier ministre lié à l'enquête sur certains de ses proches collaborateurs est reconnu mais en parallèle, la nomination de David Zini semble désormais acquise même si elle reste encore suspendue pour deux mois.
Pour l'heure, c'est ''Shin'', celui qui était le second de Ronen Bar, qui assure l'intérim à la tête du Shin Bet.