Dans le cadre des négociations en cours sur l’accord des otages et un cessez-le-feu, Israël a accepté en principe que le Qatar et d’autres pays commencent à financer la reconstruction de la bande de Gaza dès la période de trêve. Selon Ynet, cette mesure répond à une exigence du Hamas, qui souhaite des garanties sur la fin réelle des combats avant de libérer des otages.

Toutefois, Jérusalem insiste pour que la gestion de ces fonds ne soit pas confiée uniquement au Qatar, mais placée sous la supervision conjointe d’autres États et organisations internationales. L’objectif affiché est d’empêcher tout détournement de l’aide à des fins terroristes par le Hamas.

Selon AP News, cette question a également été discutée cette semaine à Washington, où une délégation qatarie s’est entretenue avec des responsables américains, parallèlement à la visite du Premier ministre Benyamin Netanyahou. Pour l’heure, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis refusent de s’engager à participer au financement tant qu’Israël n’aura pas officiellement annoncé la fin de la guerre.

Les négociateurs envisagent un cessez-le-feu d’environ 60 jours, incluant la libération progressive des otages, un retrait partiel des forces israéliennes et l’entrée de l’aide humanitaire et des fonds de reconstruction, sous strict contrôle international.