Selon des estimations en Israël, l’annonce officielle d’un accord commercial d’envergure avec les États-Unis pourrait intervenir dans les prochains jours, marquant ainsi la nouvelle la plus significative en matière économique depuis le déclenchement de la guerre commerciale menée par l’administration Trump.
Après plusieurs mois de négociations intensives, les grandes lignes de l’accord semblent désormais arrêtées, prévoyant un allègement substantiel des droits de douane sur les exportations israéliennes, même si leur suppression totale ne figure pas à l’ordre du jour.
Le point central de ce nouvel accord réside dans une réduction du tarif douanier sur les produits israéliens, qui passerait de 17 % à au moins 10 %. Bien que les droits ne soient pas entièrement supprimés, cette baisse représente un soulagement significatif pour les exportateurs israéliens, d’autant plus que d’autres pays ont vu leurs taux grimper jusqu’à 50 %.
L’un des principaux points de désaccord, concernant les produits agricoles frais et transformés, a récemment été résolu. Un accord sectoriel spécifique devrait être signé dans les prochains jours, ouvrant ainsi la voie à la finalisation de l’accord global, attendue d’ici la fin du mois.
Toutefois, des sources gouvernementales israéliennes tempèrent l'optimisme, soulignant que l’accord définitif n’est pas encore scellé. L’annonce imminente marquera le lancement d’une nouvelle phase de négociations avec Washington, qui devrait s’étendre sur plusieurs mois. Cette période pourrait également ouvrir la voie à de nouvelles réductions tarifaires.
Depuis l’annonce par le président Trump, en avril dernier, d’une nouvelle série de droits de douane visant plusieurs partenaires commerciaux, de nombreux pays ont cherché à atténuer l’impact de cette mesure. Israël, qui figurait parmi les pays frappés par un tarif de 17 %, a rapidement engagé des discussions, se positionnant parmi les premiers à atteindre un stade avancé de négociation. À ce jour, seuls le Royaume-Uni et le Viêt Nam ont officiellement annoncé la conclusion d’accords, tandis que de nombreuses autres nations poursuivent leurs efforts en vue de parvenir à un compromis avant la nouvelle échéance fixée au 1er août.
L’administration américaine a adressé des courriers à une quinzaine de pays, les avertissant qu’en l’absence d’accord signé d’ici la fin du mois, des droits de douane pouvant atteindre 50 % seraient appliqués. Lors de sa dernière visite à la Maison-Blanche, le Premier ministre Binyamin Netanyahou s’est engagé à œuvrer à la réduction du déficit commercial avec les États-Unis. Si l’accord est signé dans les délais, Israël rejoindra le cercle restreint des pays bénéficiant d’un allègement tarifaire dans le cadre de cette nouvelle politique commerciale, ce qui constituerait une réussite économique notable.