La tension est à son comble ce mercredi 16 juillet en début d’après-midi. À Majdal Shams, des dizaines de Druzes israéliens manifestent en ce moment même à la frontière et tentent de franchir la barrière vers la Syrie, en réaction aux massacres commis ces derniers jours dans la région de Sweida. Tsahal utilise du gaz lacrymogène pour disperser la foule, alors que des unités de la police des frontières, de la brigade Golani et de la police militaire sécurisent le secteur.
Pendant ce temps, Tsahal mène une nouvelle frappe aérienne contre le quartier général du ministère syrien de la Défense à Damas, marquant une nouvelle étape dans l'escalade militaire. Il s’agit de la troisième nuit consécutive de bombardements israéliens sur des cibles stratégiques du régime, accusé d’avoir massacré des civils druzes.
Le ministre de la Défense Israël Katz s’exprime actuellement en direct :
« La protection de la communauté druze n’est pas seulement un devoir moral, c’est un intérêt stratégique d’Israël. Le sud de la Syrie ne sera pas une base militaire hostile. »
Il ajoute que les frappes israéliennes se poursuivront tant que le régime syrien ne mettra pas fin à ses attaques contre les civils.
Hier soir déjà, Tsahal avait frappé l’entrée du QG militaire à Damas. Selon les autorités israéliennes, l’objectif est clair : dissuader le régime syrien et imposer une zone démilitarisée au sud, proche du Golan.
La communauté druze israélienne, en état de choc depuis plusieurs jours, multiplie les protestations. Hier, plusieurs manifestants avaient déjà franchi la frontière. Certains étaient armés ; Tsahal avait saisi les armes et renvoyé les individus côté israélien.
Alors que les violences à Sweida ont fait plus de 250 morts selon des sources locales, Israël se positionne désormais comme acteur direct, prêt à employer la force pour stopper les exactions et contenir tout débordement à sa frontière.