Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a averti ce mercredi que l’Iran « est prêt à répondre à toute attaque militaire renouvelée » et « capable d’infliger un coup plus dur encore que lors de la guerre Iran-Israël ».
Dans le même temps, le Parlement iranien a renforcé cette posture belliqueuse en annonçant qu’aucune négociation ne serait engagée avec les États-Unis sans garanties préalables, accusant Washington d’avoir couvert l’offensive israélienne du 17 juin contre ses installations stratégiques. « Les États-Unis ont utilisé les négociations comme un outil pour tromper l’Iran et couvrir l’agression militaire surprenante d'Israël », précise un communiqué officiel cité par Reuters.
Cette ligne dure, imposée par les ultra-conservateurs majoritaires au Majlis, contredit le ton plus conciliant affiché par le nouveau président Masoud Pezeshkian et son ministre des Affaires étrangères Abbas Araqchi, qui, sans remettre en cause les lignes rouges du régime, cherchent à relancer le dialogue avec l’Occident. Téhéran exige désormais des garanties internationales contre toute nouvelle attaque israélienne et la reconnaissance de son droit à un programme nucléaire civil.
À Washington, le président Donald Trump a tempéré les attentes, affirmant qu’il n’y avait « pas d’urgence » à reprendre les discussions. Il insiste néanmoins sur la nécessité de garanties vérifiables concernant le caractère pacifique du programme nucléaire iranien.